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Martine Saulnier

Sur notre table de travail

Martine Saulnier, M.A., PPCC






Voici un bref résumé d’un livre qui traîne sur notre table de travail dans le cadre de la préparation d’une formation.


Fisher, R., Shapiro, D. (2008). Gérer ses émotions : C’est aussi tenir compte de celles des autres. Paris : Robert Laffont.


Que ce soit dans nos relations personnelles ou professionnelles, nos émotions trop intenses peuvent entraver de saines communications. Qu’on négocie avec notre enfant, notre collègue, notre gestionnaire ou notre entrepreneur, il faut réussir à les gérer…les nôtres et celles des autres!

Dans le livre, « Gérer ses émotions – C’est aussi tenir compte de celles des autres », en anglais « Beyond Reason – Using Emotions as You Negotiate », on nous apprend à engendrer des émotions positives et à neutraliser des émotions négatives, autant chez soi que chez autrui. Comment? En se souciant des préoccupations centrales.


Au nombre de cinq dans l’ouvrage, il s’agit de

  • L’appréciation – Vos idées sont-elles valorisées à leur juste valeur?

  • L’affiliation – Faîtes vous partit du groupe ou vous traite-t-on comme un adversaire?

  • L’autonomie – Empiète-t-on sur votre liberté de décision?

  • Le statut – Vous traite-t-on avec le respect auquel vous avez droit?

  • Le rôle – Votre rôle est-il reconnu et les activités qui le constituent sont-elles enrichissantes à vos yeux?

Dans une discussion, il est possible de bousculer ces préoccupations centrales chez autrui et il est courant que l’autre malmène aussi les nôtres. S’ensuit une réaction émotive qui peut mettre en péril une issue positive de l’échange.

Si au contraire, on prend la peine de « nourrir » ces préoccupations chez l’autre, on place les bases pour un échange beaucoup plus fructueux.

Dans une formation donnée par le Program on Negotiation de l’Université Harvard, les formateurs (eux-mêmes auteurs de l’ouvrage Dealing With Difficult Conversations) ont présenté une sixième préoccupation. Il s’agit de la justice. Et il semblerait que ce n’est pas que chez les humains que cette préoccupation soit centrale. Dans une célèbre étude intitulée « The Fairness Study », on l’a testé sur des singes capucins. À vous de voir!



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